QUI SUIS-JE?

Mes débuts et l’envers du décor

J’ai grandi entre Biarritz, Pau et Hossegor. D’aspect extérieur, ma vie semblait idyllique : une très grande maison, des vacances au bord de la plage, quelques marques par ci par là, un scooter flambant neuf, ma maman adorable avec les autres, on allait à l’église tous les dimanches. Mais, comme nombre d’entre nous, derrière cette façade idyllique, l’envers du décor était bien plus sombre. Ma mère avait des problèmes psychiatriques graves et, pour elle, je n’étais pas la fille idéale.

À la maison, je subissais le rejet, l’abandon et des humiliations constantes, privée de Noël ou d’attentions dès que mes notes scolaires ne répondaient pas à ses attentes irréalistes. Durant toute ma scolarité, j’ai subi du harcèlement scolaire, tout en vivant un enfer à la maison, si bien qu’à 13 ans, c’était si insupportable que j’ai fait une première tentative de suicide. Cette enfance, marquée par une insécurité émotionnelle profonde, était invisible aux yeux des autres, qui ne voyaient que ce confort matériel, creusant encore plus mon mal-être.

La quête d’une vie meilleure

À 17 ans, je suis partie à Paris, pensant que tous mes problèmes se régleraient là bas. J’ai eu la chance d’y être accueillie par mon oncle et ma tante, qui m’ont montré ce qu’était une famille équilibrée et m’ont aidée à percevoir la famille sous un autre angle. Pourtant, les épreuves n’ont pas cessé et j’ai continué à me faire harceler et à vivre des relations très déplaisantes. 

Avec ce bagage d’enfance dysfonctionnelle, j’avais accumulé une vision négative de moi-même, me croyant incapable de réussir ou de mériter le bonheur. Je continuais de vivre avec une estime de moi inexistante, nourrie par des croyances limitantes et un manque d’amour pour moi-même. Obsédée par cette quête du bonheur, j’ai cherché tous les moyens pour aller mieux : succès, accomplissements extérieurs, vie idéale, petit couple idéal, mais sans jamais trouver de satisfaction durable et complète.

Le bonheur à l’extérieur de moi

Mais, sans piste, sans personne pour m’orienter, j’ai tout confondu. J’ai donc cherché le bonheur et l’épanouissement à l’extérieur de moi, dans le professionnel, dans la réussite, et j’étais obsédée par réussir ma vie socialement. Car pour moi, ça représentait la vengeance sur ma vie, l’accomplissement ultime que de briller socialement. Je pensais que ma valeur serait représentative de mon succès, que mon respect et l’amour propre que j’avais pour moi serait automatiquement boosté et au sommet, une fois que moi, je serais au sommet. Je ne comprenais rien et, en même temps, personne ne m’expliquait. 

Tu l’auras compris, mes croyances limitantes, mon manque puissant d’estime pour moi et mon sens du non-mérite personnel m’ont conduit tout droit dans des crash tests abominables. J’ai eu mille vies, fait énormément de choses, testant tout ce que je pouvais afin de trouver où se cachait ce bonheur que je cherchais, ne le trouvant bien sûr jamais de manière durable.

Les leçons d’un long chemin

Julie Callou, c’est donc ça : une femme à la conquête d’elle-même qui a fini par se trouver et se rendre compte que tout était là, en elle, depuis le début. Une femme qui se rend compte qu’elle a été aveuglée par l’image du bonheur de la société. C’est une femme qui a cherché à explorer chaque partie d’elle-même, y compris ses ombres les plus sombres. C’est une femme qui a cherché à comprendre pourquoi les autres arrivaient à atteindre leurs objectifs et pas elle. C’est une femme qui a pris des décisions difficiles afin d’atteindre le bonheur. C’est une femme qui s’est toujours battue pour s’en sortir, traversant des moments de désert et de souffrance extrême, pour finir par se relever et repartir au front. C’est une femme qui n’a jamais abdiqué, qui n’a jamais baissé les bras.

Ma mission aujourd’hui

Et c’est exactement pour ça qu’aujourd’hui, je suis capable de parler de mes expériences et de mes découvertes à travers le blog et d’aider les autres à également trouver qui ils sont vraiment, à trouver le bonheur et les ressources dont ils ont besoin en eux. Parce que je l’ai vécu, parce que je l’ai expérimenté, parce que j’ai fait des recherches, j’ai testé, échoué, encore et encore jusqu’à trouver le bon chemin. Je ne souhaite à personne de ressentir ce que j’ai pu ressentir dans ma vie. Et c’est pour ça que cela me tient autant à cœur de montrer le chemin aux autres, parce que moi, j’aurais rêvé qu’on le fasse et ça aurait transformé toute ma vie. Parce qu’aujourd’hui, je veux que les adultes soient de bons parents pour leurs enfants, car aucun enfant ne devrait grandir dans cette insécurité et cette peur. Personne ne devrait se sentir détesté et non voulu par ses parents et subir de la violence, qu’elle soit psychologique ou physique. Qu’on soit un petit enfant, un adolescent ou un adulte. Et c’est pour cela que j’ai pour mission d’aider les gens à se retrouver, à trouver leur vérité, à être, faire et avoir tout ce qu’ils désirent mais dans le respect et l’alignement le plus profond avec leur âme. Alors si cela te parle, bienvenue dans mon Univers ♡